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COMPRENDRE LA LOGIQUE DE LA PEUR ET LA CONTRER

UN PIÈGE TENDU PAR NOTRE ESPRIT A DÉJOUER

Un premier piège tendu par notre esprit se doit d’être déjoué tout de suite : celui-ci va imaginer mille bonnes raisons de ne pas passer à l’acte, la principale étant qu’il prétend savoir à l’avance ce qui va se passer. Par exemple, on va préférer refuser demander une augmentation à notre patron plutôt que d’affronter notre peur de sa réaction, nous préférons renoncer à nous affirmer prédisant qu’il va se vexer et ainsi générer un hypothétique conflit …

Prétendre savoir à l’avance ce qui va se passer est la stratégie numéro un de notre esprit pour nous épargner l’inconfort et la peur. Et il ne manque pas d’imagination pour nous dépeindre toutes les conséquences désastreuses d’un acte d’affirmation de soi ! Il est même champion dans l’élaboration de scénarii catastrophes … Qui ne se produisent jamais dans la réalité. En effet, la réalité s’avère souvent bien plus douce que notre esprit nous l’avais fait imaginer ! Encore faut-il oser affronter l’objet de nos peurs pour s’en rendre compte …

L’EVITEMENT EST LE MOTEUR DE LA PEUR ! ALORS QUE CELLE-CI DIMINUE LORSQU’ON L‘AFFRONTE

Schéma de la stratégie de l’évitement :

 

 

 

 

 

 

Comme le montre le schéma ci-dessus, on va préférer éviter rapidement de nous confronter à notre peur car on imagine que son intensité va être très élevée.

Eviter de nous confronter à l’objet de notre peur induit une conséquence émotionnelle agréable : le soulagement. Or, nous avons une tendance innée à reproduire ce qui est agréable !

Plus nous allons éviter la confrontation avec nos peurs, plus celles-ci vont augmenter dans notre imagination et plus nous allons avoir percevoir l’intensité de la peur comme élevée et on aura tendance à reproduire le comportement de l’évitement tôt dans le processus, comme le montre le schéma ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

En effet, pour avoir moins peur, on évite de plus en plus. Mais c’est sans compter les effets secondaires de cette stratégie : Nous sommes de plus en plus handicapés dans la vie quotidienne. Ainsi, nous nous ne rendrons jamais compte que seules 8% de nos peurs proviennent de craintes fondées, et que donc les 92% restants proviennent uniquement de notre imaginations …

COMMENT FAIRE POUR EVITER CE PIÈGE ?

En évitant d’éviter ! Concrètement : en nous confrontant à la situation qui nous effraie. Et que se passera-t-il alors ? Notre peur va diminuer d’elle-même. Car la peur est une émotion  et, par définition, toute émotion est passagère, une dizaine de minutes tout au plus.

Si au contraire on l’évite sans cesse, elle nous habitera toujours dans notre tête !

Pour s’habituer à ce comportement, commencez à affronter des craintes raisonnables, c’est-à-dire qui vos procure une intensité maximale de 20%. Par exemple si vous avez peurs de prendre la parole lors d’une réunion de service de 20 personnes, commencez par engager une discussion avec un groupe d’amis de 3 personnes. Puis augmenter progressivement l’intensité, vous verrez alors qu’au fur et à mesure, l’intensité de votre peur va diminuer … Jusqu’à disparaitre complètement !

Bon affrontement à tous !

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