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LES 3 PRÉVENTIONS

Présentation

Lorsqu’on évoque les RPS,on parle avant tout de prévention. On identifie 3 formes :

  • La prévention Primaire : Impliquer les collaborateurs lors des changements.
  • La prévention Secondaire : Proposer des formations en gestion du stress.
  • La prévention Tertiaire : Mettre en place un accompagnement psychologique individuel.

Elles sont liées à la chronologie dans laquelle on s’attaque aux RPS.

Pendant longtemps, on ne s’est soucié que des collaborateurs en difficultés alors que le mal était déjà déclaré (tertiaire). Puis, devant la multiplication des cas de collaborateurs en situation de stress, on est passé à la prévention secondaire (donné la capacité aux collaborateurs de gérer leur stress). Enfin, beaucoup plus récemment, a été développé la prévention primaire, pour éviter en amont que des problèmes ne surviennent.

On a compris qu’il fallait repenser le travail, son organisation, et ce qui est susceptible de générer du stress et de compromettre le bien-être des professionnels.

Voici des exemples de ces préventions :

Intérêts des 3 préventions

Elles permettent d’anticiper les risques, de modérer les troubles avérés et de soigner leurs effets.

Qu’on soit dirigeant d’entreprise, manager ou RH, on a intérêt à y être attentif. Bien sûr, tous les efforts doivent porter sur les préventions primaire et secondaire pour diminuer au bout du compte les actions sur la dernière prévention.

Comment l’utiliser ?

On peut facilement classifier les problématiques RPS grâce à ces 3 préventions :

  • Se demander, dans son entreprise, quelles sont les actions de prévention de chaque type.
  • Comparer alors le nombre de réponses pour chacune. A-t-on bien privilégié la prévention primaire ?
  • Si ce n’est pas la cas, réfléchir à ce que l’on peut mettre en place. Le meilleur moyen étant de reprendre les réponses à la troisième question et se demander comment cela aurait pu être éviter.
  • Organiser sans tarder des formations sur la gestion du stress, permettant ainsi d’apprendre aux collaborateurs à gérer leur stress afin d’éviter à tout prix de se retrouver dans la prévention tertiaire.

Point de vigilance

Rester attentif aux préventions primaire et secondaire. privilégier la prévention tertiaire, c’est prendre le risque de l’attentisme : tant qu’un problème ne s’est pas déclaré, il serait inutile de s’en préoccuper. Or la solution n’arrive pas comme par magie.

Ne pas culpabiliser les collaborateurs. En axant ses actions exclusivement sur l’individu, on prend le risque de le stigmatiser, de lui faire croire qu’il est lui-même responsable de son mal-être.

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