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L’OPTIMISME: LA CLEF DU BONHEUR ?

Être optimiste ne veut pas seulement dire qu’on voit le verre à moitié plein. C’est d’abord et avant tout le meilleur moyen d’être heureux, et la chose la plus intelligente à faire pour améliorer sa vie.

Le cerveau est incapable de traiter toutes les informations perçues. Il fait un choix d’interprétation à chaque instant, et sa vision du monde est par conséquent éminemment subjective.
Il dépend de chacun de modifier son filtre de perception de manière plus positive : des scientifiques ont fait rajeunir des vieillards en les mettant en situation d’agir comme s’ils avaient plusieurs dizaines d’années de moins.
De même, la durée du temps perçue fluctue selon qu’on s’amuse ou non, et l’effet placebo provoque des modifications physiques par la force de la conviction.

Les scientifiques se sont en effet aperçus que la prévision d’un événement par le cerveau produit les mêmes effets neurologiques que si l’événement s’était réellement produit.

En d’autres termes, la représentation mentale des activités, plus que les activités elles-mêmes, détermine la réalité dans laquelle chaque Homme vit.
Décider qu’une chose est ennuyeuse la rendra ennuyeuse ; considérer que chaque instant passé à ne pas travailler est non productif, alors il sera perçu comme une perte de temps. À l’inverse, le temps passé au bureau peut être un véritable calvaire dès lors qu’on décide que le travail effectué est ennuyeux et dénué de sens.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, il a été prouvé que les circonstances extérieures ne font que 10% de notre bonheur total. En effet, un employé malheureux peut trouver de la satisfaction rien qu’en changeant son état d’esprit.

Un état d’esprit positif n’est pas seulement la meilleure manière possible pour gérer le quotidien, il sert également et en premier lieu dans le cas de crises, d’échecs et de traumatismes.
Quand des événements malheureux se produisent, trois possibilités s’offrent à vous :
1. être encore plus mal et ne trouver aucune solution, en imaginant un futur encore plus noir et plus triste ;
2. passer outre avec résilience et tenter de revenir au statu quo, si cela est encore possible ;
3. apprendre de l’expérience, et changer en devenant plus fort et plus compétent.

La maxime “ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort” est tout à fait exacte. La difficulté réside dans le fait qu’en période de crise cette troisième possibilité disparaît.
La seule manière de la retrouver est de considérer l’échec comme une opportunité de croissance, car si la crise est considérée comme la pire chose qui pouvait arriver, elle le deviendra effectivement. Il faut trouver la force de remonter, non pas malgré les problèmes, mais bien plutôt grâce à eux.
La volonté de déceler du positif dans cette nouvelle situation est essentiel pour y arriver.

Dans les faits, comment éviter de passer en mode négatif sous la pression ?
La première chose à faire est de mettre des mots sur ce qu’on ressent, par écrit ou dans le cadre d’une conversation.
La seconde est de lister les aspects qui dépendent de son contrôle et celles qui sont en dehors.
Enfin, il faut déterminer un objectif modeste, qui est encore sous contrôle. Viser trop haut dès le départ engendre la frustration et l’échec.
Mieux vaut agir comme la ville de New-York, qui a drastiquement réduit la criminalité endémique dans les années 1980 et 1990 en appliquant ce principe, et en commençant par réparer les vitres brisées et nettoyer les graffitis dans le métro, un modeste effort de discipline qui s’est bientôt propagé à tous les niveaux : les petites victoires font les grandes réussites.

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