SE RAPPROPRIER SON CERVEAU REPTILIEN !

la peur: une SURRÉACTION à corriger absolument

L’être humain a des réactions inadéquates et parfois excessives dans des situations plus ou moins graves.
Une situation peut rappeler de vieilles souffrances, de vieux traumatismes dont le corps a gardé en mémoire les effets physiques. Dans la majorité des cas, ces évènements sont de nature inconsciente, car ils ont été vécus dans la petite enfance.

Comment cela fonctionne t’il: Le cerveau reptilien est le cerveau ancestral qui régit les fonctions vitales. C’est lui qui intervient dans les peurs et les phobies : il y répond comme à une situation de danger de mort imminente, et produit une réaction émotionnelle à la hauteur de l’événement qu’il perçoit.
Il va encoder cette réaction, dès lors, toute sensation (visuelle, auditive, kinesthésique, c’est-à-dire corporelle, olfactive ou gustative) qui lui est associée peut faire office de déclencheur pour le cerveau reptilien.
Ainsi toutes circonstances se rapprochant un tant soit peu de la situation traumatique d’origine va déclencher une émotion disproportionnée.

Afin de déconnecter se lien et éviter de sur réagir, il sera intéressant de faire revivre la situation (réellement ou par visualisation mentale) au cerveau reptilien, elle va lui permettre de se rendre compte que le danger est inexistant.
Il va alors effacer la mémoire traumatique et “faire sauter le verrou”, c’est-à-dire l’instant qui verrouille la mémoire traumatique et l’oblige à générer la réaction émotionnelle.

S’il est vrai que la seule façon de surmonter ses peurs c’est de les affronter, il faudra néanmoins veiller à faire revivre la ou les situations de manière graduelle. La méthode des petits pas fonctionne très bien.
Ainsi on choisira tout d’abord une situation qui déclenche une réaction peu intense, puis au fur et à mesure que le cerveau reptilien aura accepté se rendra compte que le danger est inexistant, on passera à des situations plus intenses.
Jusqu’à affronter l’objet ou situation principal de sa peur.

Une mise en place de ces actions peu nécessité l’aide d’un expert ou d’un thérapeute qui saura graduer correctement la méthode